
Au moment où j’ai pris le stylo pour rédiger l’édito de notre journal municipal, il pleuvait à seaux sur notre commune et le département était placé en alerte par la préfecture. Alors que les fossés gorgés d’eau débordaient, que les bassins de rétention se déversaient et ne pouvaient plus assurer leur fonction principale, je ne pouvais imaginer que finalement nous avions beaucoup de chance et que ce n’était pas le cas pour beaucoup de Communes du département. Après le drame de Lamalou et les dégâts occasionnés dans les hauts cantons, le même scénario s’est reproduit à Saint-Pargoire et autour de Montpellier.
Encore une fois, le nord de Montpellier vient de subir des dégâts importants, heureusement sans qu’il n’y ait de victime.
Trois épisodes pluvieux catastrophiques qui viennent nous rappeler combien il est important de bien réfléchir aux modalités selon lesquelles nous devons assurer notre développement et notre croissance. Et la réflexion ne peut pas être que locale. Car les choix des uns ont des conséquences chez les autres. Bien sûr, j’ai une pensée profonde pour toutes ces familles qui viennent de tout perdre et pour le traumatisme qu’elles ont subi. Car il s’agit d’une agression dont on ne peut punir le coupable.
Je vous laisse le soin de découvrir les articles qui ont été sélectionnés et rédigés par l’équipe en charge de ce journal et je les remercie pour la qualité de leur travail.
Je reste votre dévouée. Arlette LARMAN